Comme Ryanair, c'est pas cher, j'ai organisé un petit voyage à Santander. Nous, un groupe de 12 personnes, sommes partis le jeudi 11 mars dans l'après midi pour revenir le 13 dans la soirée.
Nous étions dans un hôtel-auberge de jeunesse sur la plage, qui, s'il avait fait beau aurait été super sympa...
C'est vraiment très beau, et pas cher : 1,70€ chaque pinchos, j'en avais pris trois et c'était amplement suffisant. Une part de tortilla au bleu, une tartine au fromage de chèvre et une au foie gras (qu'il appelle foie de pato, "foie" étant le mot français qu'ils ne traduisent pas et "pato "est le canard)
La visite de la ville a commencé le vendredi matin. Mon guide touristique proposait 3 (voire 4) parcours à travers la ville pour en découvrir toutes ses beautés. Voici une carte pour que vous vous rendiez mieux compte.

De la Magdalena al Ensanche del Este (parcours en bleu)
Ce parcours partait quasiment de notre hôtel, des plages de la Magdalena et de los Peligrosos (signifiant Dangers, alors que c'est la plage la moins dangereuse de Santander, d'après la guide).
Appréciez le soleil... vous ne le reverrez plus !
Longeant ces belles plages, nous sommes arrivés au Museo Maritimo del Cantabrica (MMC), que nous n'avons pas visité, mais qui vaut la peine.
Nous avons assisté à un sauvetage en mer. En réalité, on ne sait pas si c'était un exercice ou pour de vrai... En tout cas, les hélico étaient tout proches de nous.
Voici ensuite el Palacio de los Festivales, qui fait très pharaonique. C'est un bon exemple de l'architecture postmoderne. Il a été inauguré le 29 avril 1991. Il comporte 2 salles : Ataulfo Argentra de 1670 places et Pereda de 580 places !
Puertochico, qui jusque dans les années 50 était le quartier des pêcheurs. Aujourd'hui, c'est plus un port de plaisance.
Au bout du Puertochico, il y a le Club Maritimo, construit en 1934 par l'architecte Gonzales Bringas. Prouesse pour l'époque, puisque l'édifice est entièrement construit sur l'eau : des pilotis le soutiennent, et on y accède par une passerelle.
Proche du Club Maritimo, une sculpture du portrait du poète Santanderien José Hierro, réalisé à partir d'une superposition de feuilles d'acier.
Ensuite, nous avons flané le long du Paseo de la Perera, appelé ainsi en souvenir de Don José de Pereda, écrivain réaliste qui a laissé de nombreux ouvrages relatant la vie des hommes de la mer.
A l'époque, les maisons de cette avenue appartenaient à la bourgeoisie qui géraient les affaires du port.
Au bout du Paseo de la Perera, on trouve la Grua, face aux Jardines de la Perera. Construite en 1900, elle était capable de soulever 30 tonnes, essentiellement des pierres qu'elle chargeaient dans les bateaux. Aujourd'hui, elle reste un monument en mémoire de cette époque.
Centro de la Ciudad (parcours en marron)
Le parcours commencent aux Jardines de la Perera, qui sont le coeur de Santander. On y trouve des jeux pour enfants, des fontaines, des oeuvres d'art, et la végétation est très variées : magnolias, palmiers, cèdres, pins etc.
A côté des jardins, on peut voir el Banco de Santander, édifice très symbolique, construit en 1875. Voyez comme il en impose ! Il a été miraculeusement épargné par l'incendie qui a dévasté la ville en 1941.
Derrière la bibliothèque, il y a donc la Casa de la Familia Menendez Pelayo, que nous avons visitée, et le bâtiment à droite de la bibliothèque, on trouve el Museo de Bellas Artes : les œuvres présentées (photographies, peintures, sculptures, etc.) étaient très particulières... l'art est vraiment un monde à part !
Ensuite, on s'est rendu à la Plaza de Toros. Donc on a cherché une place, qui était indiquée sur le plan, mais on avait beau tourner en rond à l'endroit indiqué, il n'y avait pas de place... uniquement des bâtiments...
En fait, la Plaza de Toros n'était autre que le bâtiment dans lequel ont lieu les Corridas. Celui-ci est réputé pour être l'un des plus beaux d'Espagne (on n'a pas pu le vérifier, il était aussi fermé). D'autre part, il présente une curiosité, à savoir une arcade sur laquelle sont présentés les fers et les devises des cheptels espagnols les plus importants de l'époque.
Enfin, la cathédrale, enclavée dans la partie antique de la ville. En
De la Peninsula de la Magdalena a Cabo Mayor (parcours en orange et vert)
Ce parcours, je l'ai fait toute seule, le samedi matin, par une pluie torrentielle. Après 1h30 de promenade sous mon parapluie, j'avais le pantalon mouillé jusqu'au genoux, et les semelles de mes chaussures faisaient éponge... Donc, finalement, je n'ai fait que la péninsule de la Magdalena, je n'ai pas eu le courage d'aller jusqu'au phare de Cabo Mayor, ce que je regrette beaucoup...
Quand on rentre sur la péninsule, on tombe tout de suite sur un petit zoo de pingouins et de phoques. Ils subissaient la pluie, tout comme moi...
Si on continue la promenade, il y a los tres galeones. Similaires à ceux d'Orallana dans la découverte de l'Amazone, ceux-ci ont été construit en 1977 par la Santanderien Vital Alsar pour réaliser une traversée de l'Atlantique en mémoire de cette découverte.
De là, on peut voir el Hotel Real, véritable palais de style français, qui domine la baie et les plages del Sardinero. Il a été construit en 1915 par Javier Gonzales de Riancho, pour les nobles invités du roi Alfonso XIII qui venaient lui rendre visite en été ; le roi, lui avait déjà son propre palais, el palacio de la Magdalena.
Ici, c'est el faro de la Cerda : c'est le phare en avant de la péninsule de la Magdalena, bien plus petit que el faro de Cabo Mayor...
La famille est venu y passer ses vacances jusqu'en 1931. Puis, le palais est devenu le siège de la Universidad Internacional de Verano de Santander, le frère de Menendez Pelayo, Ramon, étant le recteur.
Ca donne vraiment envie d'aller y faire un tour, mais la rando me donne aussi très envie.
RépondreSupprimerMaman
Ça a l'air vraiment sympa comme ville, dommage que le temps n'est pas été au rendez-vous ! On y retournera avec le soleil !
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