Vous avez vu les gens qui poussent le char : complètement cachés par ces chapeaux pointus ! J'avais vu les mêmes à Séville, quand j'y étais allée au moment de Pâques en 1ère.
mardi 30 mars 2010
Mardi Saint
Vous avez vu les gens qui poussent le char : complètement cachés par ces chapeaux pointus ! J'avais vu les mêmes à Séville, quand j'y étais allée au moment de Pâques en 1ère.
Ski en Andorre
Voici l'équipe de choc, les Tchèques et moi, qui a bien eu peur de ne pas pouvoir reprendre le dernier téléphérique pour nous ramener dans la bonne vallée...
Et voilà les stars en haut de la piste noire, prêt à partir !
Comme on dit en catalan : "m'agrada molt esquiar" - "j'adore skier"
lundi 29 mars 2010
Calçotada en mi piso
Préparation de la sauce pendant la cuisson des calçots :
Elisabeth y Mirjam estan contando las almendras y las avellanas: cuidado, ni mas, ni menos!
Todos juntos, quitamos la piel de los tomates y del ajo.
Dégustation :
Ahora, empieza! No parecemos muy intelligente con nuestros baberos... pero eso es la calçotada!
M'agrada molt les fotos de Martina i Michal que manjen els calçots!
Et après ça, on a regardé Welcome to the Sticks (Bienvenue chez les Ch'tis) : à tordre de rire !
mardi 23 mars 2010
L'Espluga de Francoli - Montblanc
La Cave-Musée de L'Espluga de Francoli
Cette cave est reputée parce que le bâtiment est très beau, majestueux et tout... c'est vrai !
Mais globalement, dans le musée, il n'y avait rien à voir... excepté ça :
Et quelques affiches aussi ! Mais, on a eu droit à une dégustation après la visite, donc on n'a pas tout perdu !
La Grotte de Espluga Francolí
Cette grotte, longues de 3590 m, est la septième grotte la plus longue au monde et la deuxième de la Catalogne formée en clusters. Les découvertes archéologiques ont permis de retracer le passé géologique et préhistorique de la région, par exemple, la présence de l'homme pendant l'Ancien Néolithique (4600 avant JC) ; d'autres résultats montrent la présence d'animaux (rhinocéros, hyènes et cerfs) environ 300 000 ans plus tôt, au cours du Paléolithique.
Une partie de la grotte était un musée, mais c'était vraiment "l'attrape touristes", avec les photos, graphiques, fontaines, sons et lumières.
Après cela, une petite rando jusque Montblanc pour manger dans un resto qui s'appelle Bon Area : buffet à volonté pour 4€ ! Maintenant attention, c'est chacun qui cuit sa viande ! C'était vraiment particulier comme ambiance, mais sympathique !
dimanche 21 mars 2010
Buñuelos de calabaza, Churros y Chocolate a la taza
- Buñuelos de calabaza
- 1 kg de farine
- un potirron ou une citrouille (moi je fais pas la différence)
- une cuillère à soupe de levure
- un verre d'eau gazeuse
- zeste de citron
- huile
Préparation :
- Blanchir le potirron dans un peu d'eau, laisser refroidir, retirer de l'eau, enlever la peau, et le mixer. A l'eau qui a servi pour blanchir le potirron, ajouter la levure, l'eau gazeuse, la farine et le potirron.
- Travailler jusqu'à obtenir une pâte lisse, laisser reposer quelques heures et quand la pâte commence à monter, mettre l'huile à chauffer avec le zeste de citron.
- Frire dans l'huile bien chaude.
- Churros
Ce sont des beignets allongés et striés. Ils correspondent à nos "chichis français".
Ingrédients :
- 1 verre de farine
- 1 verre d'eau
- une pincée de sel
- du sucre en poudre
Préparation :
- Mettre la friteuse à chauffer.
- Faire bouillir l'eau avec une pincée de sel.
- Mettre le verre de farine dans un saladier, verser l'eau bouillante dessus et mélanger.
- Mettre la pâte dans l'appareil, tourner la poignée et laisser tomber les churros dans la friteuse, les faire dorer 1 à 2 minutes, les sortir et les saupoudrer de sucre.
Variantes :
- Pour l'apéritif, vous pouvez également les déguster salés ou bien mélanger à votre pâte des petits morceaux de jambon.
- Chocolate a la taza
Ingrédients (pour 3-4 personnes) :
- 200 g de chocolat noir à cuire de bonne qualité et fort en cacao (70 ou 80%)
- ¼ de litre de lait
- 300ml de crème fraîche liquide
- 50 à 75 g de sucre
- 2 cuillères à café de Maïzena
- un baton de cannelle (ou cannelle en poudre)
- une gousse de vanille (ou 2 sachets de sucre vanillé)
Préparation :
- Garder un verre de lait dans lequel dissoudre les deux cuillères à café de Maïzena
- Faire fondre à feu doux le chocolat en morceaux dans le lait restant avec la vanille et la cannelle
- Lorsque le chocolat a fondu, ajouter le sucre, le verre de lait avec la maïzena et la crème fraîche liquide
- Faire cuire la préparation à feux doux sans cesser de remuer pendant 5 mn (à partir de l’instant où cela commence à bouillir)
- Le Chocolate a la taza est prêt lorsque il a la consistance d’une pâte à crêpes
- Retirer du feu et servir immédiatement.
On peut le prendre seul, avec toutes sortes de gâteaux faits maison (crêpes, madeleines, quatre-quarts… les petits gâteaux de Noël Lorrains aussi !!!).
Mais donc, en Espagne, le Chocolate a la taza est traditionnellement consommé avec les buñuelos et les churros pour las Fallas et Pâques, mais pas seulement...
En effet, comme chacun sait, les Espagnols sont de joyeux fêtards et ils consomment le Chocolate a la taza vers 6h du matin, à la fin de leurs nuits « endiablées », le samedi et le dimanche matin.
samedi 20 mars 2010
Las Fallas de Valencia
Origine des Fallas de Valencia
Le terme falla vient du latin facula, signifiant "petite torche". L'origine exacte de la fête diverge selon les historiens, mais la version la plus souvent retenue est celle qui remonte au Moyen-Age quand les charpentiers à la fin de l'hiver brûlaient le support en bois qui servait à accrocher leur torche. Ils en profitaient aussi pour ajouter au bûcher toutes sortes de détritus de bois et tissus dont ils voulaient se débarasser, formant ainsi une grand feu.
Ce n'est qu'au XVIIIème siècle que les charpentiers, pour célébrer la fête de leur Saint Patron Joseph, se mettent à imaginer et élaborer des Fallas, qui seront brûlées le 19 mars de chaque année.
A l'origine en bois, puis en roseaux, en papier mâché ou carton pâte, les Fallas sont devenues de gigantesques ensembles monumentaux très colorées et moulés dans des matériaux composites autour d'une structure de bois qui permet l'emboitement. D'une hauteur moyenne de 20 à 30 mètres pour les grandes Fallas, elles sont illustrées de plusieurs dizaines de figurines (ninots).
La compétition officielle entre participants commence véritablement en 1885, lorsqu'une revue locale, pour relancer la fête traditionnelle des Fallas, quelque peu abandonnée dans la tourmente des guerres carlistes et par l'action de censures successives, offre des prix pour récompenser les plus belles Fallas.
Les meilleurs charpentiers, menuisiers, ébénistes vont devenir peu à peu exclusivement des artistes falleros, créant ainsi une spécialité à part entière, une école professionnelle et une véritable économie directement liée aux Fallas.
Les Fallas, c'est donc surtout et avant tout la liberté d'expression excluant toute censure, que ce soit politique, sociale, religieuse ou morale.
Chaque année, les œuvres sont de plus en plus impressionnantes de par leur nombre, leur originalité, leur taille et par conséquent leur coût et les visiteurs de tous pays de plus en plus nombreux.
Que sont réellement les fêtes des Fallas ?
- la fête de la Culture : las Fallas sont exclusivement la fête de Valence et sa région. Bien que les sujets soient d'inspiration mondiale, les textes qui les accompagnent sont toujours en catalan.
- la fête de l'art éphémère : les œuvres sont mises en place le 16 Mars pour être admirées pendant 4 jours avant d´être toutes vouées aux flammes dans la nuit du 19 Mars à partir de minuit, c'est la Crema.
- une fête Folklorique : les participants des Fallas se préparent une année entière au cours de laquelle a lieu l´élection des 2 reines de la fête, la fallera adulte et la fallera enfant avec une cour d'honneur pour chacune.
- la fête des enfants : ils tiennent une place aussi importante que les adultes puisqu'ils participent aussi aux commissions chargées de la fête. Ils ont leur propre fallas (autant que de fallas adultes), défilé, mascletà, feu d'artifice et enfin leur crema.
- une fête religieuse : l'offrande de fleurs à la Vierge des Désemparés est l'aspect religieux de cette fête d'origine païenne. Cette tradition imposée en 1945, période de triste mémoire, dure, perdure et a de plus en plus de succès.
Pendant 2 jours jusqu'à tard dans la nuit des dizaines de milliers de falleras et falleros de tous âges, de tous les quartiers de Valence et villages de la Horta, accompagnés de fanfares, déferlent vers la Place de la Vierge pour déposer en offrande des bouquets d'œillets qui formeront le manteau de fleurs de la statue de la vierge.
C'est avec 65.000 bouquets d'œillets que 42 falleros recouvrent au fur et à mesure une statue de bois de 10 mètres de haut d'un manteau de fleurs dont le motif et les couleurs changent chaque année.
- la fête de la musique : des centaines des bandas convergent vers Valence jouant principalement des airs folkloriques. L'air le plus populaire est celui de la célèbre chanson de variété "Valencia", un paso-doble de José Padilla :
- la fête du bruit, ou l'art de la Mascleta : la mascletà est typique de la région de Valence, c'est un terme valencien qui vient du mot masclet, "gros pétard". Tous les ans, du 1er au 19 mars, des milliers de Valenciens se pressent sur la placa del Ayutamiento (Mairie) à 14 heures tapantes pour assister à la mascletá quotidienne des Fallas.
Il s'agit d'un spectacle pyrotechnique de poudre et surtout de bruit allant crescendo, avec en guise de bouquet final le fameux "terremoto", véritable tremblement de terre sonore dépassant l'entendement.
Une Mascletà standard, c'est 4 heures de mise en place, 120 kg d'explosifs et 7 minutes d'un plaisir visuel et auditif.
La Mascleta la plus importante, puisque celle du dernier jour !
- la fête de la Lumière, ou Nit de Foc : le feu d'artifice est une véritable institution à Valence où le moindre évènement est salué par un feu d'artifice, les plus grandioses étant ceux des Fallas, et particulièrement celui de la nuit du 17 au 18 mars : la Nit de Foc "Nuit de Feu", veille de la Cremà. Ce dernier est tiré depuis le Paseo de la Alameda, "Jardin du Turia", à 2h du matin.Les artificiers sont considérés comme de véritables stars locales et ovationnés à la fin du spectacle. A Valence, il y a plus de 30 entreprises de pyrotechnie : il s'agit d'une spécialité artisanale locale de longue date.
- La fête des illuminations : toutes les rues qui mènent aux 381 monuments Fallas de Valence se parent d'illuminations et concourrent pour le 1er prix. C'est comme les illuminations de Noël en France...
A l'occasion du 50ème anniversaire de cette Falla
200.000 euros, 600.000 micro-ampoules, 250.000 leds, 40.000 pièces de cristal de Swarovski
Structure de 28 mètres de haut
Œuvre de l'entreprise italienne De Cagna.
- La fête du feu, ou la Cremà : c'est l'apothéose des Fallas, la fête qui met fin à LA fête. Le soir du 19 Mars commence la cremà, c'est-à-dire la mise à feu de toutes les Fallas. Les enfants ouvrent les festivités en brûlant leurs Fallas à partir de 22 heures suivis par celles des adultes à partir de minuit. Chaque mise à feu est saluée d'une mascletà et d'un feu d'artifice. Les Cremà les plus populaires sont celles des grandes Fallas et plus particulièrement celle de la Place de la Mairie et bien sûr celle qui a obtenu le 1er prix.
Falla en feu....
Les premiers prix des Fallas adultes
Titre : "Rumbo al Paraiso" (Cap sur le Paradis)
Thème : Le paradis selon chacun (paradis fiscaux...)
Hauteur : 22 mètres - 50 figurines (ninots)
Prix : 300.000 Euros
Artiste : Paco Lopez
Le baiser sous toutes ses formes...
Hauteur : 22 mètres - 60 figurines (ninots)
Prix : 600.000 Euros
Artiste : Pere Baenas
"Crisis ? What crisis" (La crise ? Mais quelle crise?)
Chicago des années 20 avec les personnages politiques d'aujourd'hui...
Très esprit "Fallas", la plus intéressante !
Hauteur : 18 mètres
Prix : 180.000 Euros
Artiste : Manuel Algarra Salinas
Les buñuelos, les churros et le chocolat chaud
En France, on mange des beignets pour Carnaval, et bien, à Valence (et en Espagne... enfin, je suppose, en tout cas à Tarragone aussi !), ils mangent des buñuelos (beignets ronds à la citrouille) et des churros (beignets allongés, chichi en français) pour las Fallas, en particulier, puis pour la Semaine Sainte et Pâques.
Le côté moins glamour de mes Fallas à moi...
Pourquoi donc ? Et bien, parce que nous sommes partis de Tarragone en bus le jeudi 17 à 19h, arrivés vers 22h30, et là, "l'enfer" a commencé :
- attente pour aller poser nos affaires chez un pot du coordinateur Eramus
- début du botellón
Botellón : de bouteille. Rassemblement et réunion de jeunes sur les places et dans les jardins publics où l'on boit généralement pas mal. Typiquement hispanique, c'est un véritable phénomène social. Officiellement interdit dans la communauté valencienne, le botellón est tolèré pendant les fêtes.
- dépôt des affaires
- attente pour la Nit de Foc... jusque 2h du mat'... et toujours le botellón... sauf que là, ce n'était pas que jeunes... tout le monde : la ville était un botellón général !
- Mascleta : joli, mais malheureusement, il n'y avait pas du tout de vent : la fumée est restée sur place, si bien que les feux tirés explosaient dans la fumée... on n'a pas vu grand chose ! Dommage !
- fête en plein air : comprenez "botellón sur fond musical". Donc nous sommes allés nous réfugier dans un sas de banque, comme des clochards jusque 7h... ah oui, j'ai oublié de dire qu'il n'y avait pas d'endroit où aller cette nuit là... la rue était notre maison... Et là, j'ai compris la dure vie des SDF...
- 7h, récupération des affaires chez le pot
- petit déj' matinal, promenades dans les jardins de Valence, très chouettes ; dans les rues de Valence pour découvrir las Fallas, les bâtiments etc.
- Direction la place de la Mairie pour la dernière Mascleta... sous la pluie, bien sûr !
- Repas dans un bar-restaurant, et attente de l'arrêt de la pluie
- Re-déambulement dans les rues bondées de monde : Fallas, Défilé, Offrandes à la Vierge
- Re-attente dans un bar
- Crema d'une des Fallas
- Direction le bus pour enfin dormir...
Résultats : une nuit blanche, 27h passées dans la rue avec le froid et la pluie, une 2ème nuit fort longue... j'ai retrouvé mon lit à 5h du mat'..., mal de pieds incroyable !!!
Mais : la fête vaut le détour quand même, malgré le monde et les conditions... et j'ai rencontré 3 Américains très sympas (ils étaient encore plus dépités que moi, et c'est pas peu dire, à l'idée de ne pas dormir, et de voir ce phénomère du botellón !)
Quelques bâtiments que j'ai vu (les photos ne sont pas de moi, mais il y avait tellement de photos, que les miennes ne rendent pas terribles...)
Et Voici toutes mes photos de Valence.